Où est la douleur ? Où est le souffle ? Partis, envolés.
Où est la douleur ? Où est le souffle ? Partis, revenus.
Où est la joie ? Où est l'amour ?
Où est la joie, sur la voie de non retour.
Et l'amour ? Il court.
Il court après la joie, elle-même poursuivie par la douleur.
Il court après la douleur, il retrouve la douleur.
Où est, mais où est quoi ?
Ce qui est n'est pas ce qu'on croit, où bien l'est-ce ?
Et puis, croire pour quoi ?
Je crois en la douleur, mais y crois-je ?
Je sens, mais je ferme la porte... vite... fort.
Je ferme la porte pour ne pas laisser passer les courants d'air...
Je pourrais prendre froid au coeur...
Où est la douleur ? Elle frappe, frappe.
Où est la douleur ? À la tête, à la tête.
Où ? À la porte ? Contre le mur ? Non, ça c'est ma tête...
Je ne la vois pas, je ne la sens pas, je ne veux pas.
Ainsi ai-je décrété.
Mais les paroles, vous savez, ça s'envole.
Où est la douleur ? Elle est là, et je ne suis pas un héros.
Alors, alors on vit avec. Ce n'est plus moi, mais "on". La douleur est routinière, une compagne de voyage, une simple tristesse, un simple regret... sans objet, ou sans objet autre que moi.
Où est la douleur ? Partout, nulle part. Une pointe ici, une pointe là : camisole de pénitence pour ne pas oublier, ou pas totalement du moins.
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