Pourquoi déchirer encore,
faire souffrir ce corps.
Pourquoi mourir une seconde mort,
avec la main qui se tord.
Le coeur desséché, tenant dans la paume d'une main, se rétrécit encore. Les larmes qui coulaient, coulent encore ; les larmes qui ont séché, sèchent à nouveau. Les lèvres qui se tordaient, se referment sur le vide d'une bouche béante.
Pourquoi déchirer encore,
faire souffrir ce mort.
Pourquoi parler aux pendus, crier au croque-mort ? Pourquoi crever les yeux de l'aveugle, arracher la langue du muet, tirer l'oreille au sourd ?
Pourquoi mourir une seconde mort,
périr encore et encore.
Mais pourquoi vivre ?
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