Briser les chaînes d'une étrange faiblesse dans les rapports subis d'humiliation. S'affranchir. Pour cela, poser la question: "Qu'est-ce que je veux ?"
Apprendre à poser cette question et, peu à peu, à relever les yeux.
Fascination pour le morbide, pour la violence infligée, pour la banalisation de la souffrance subie et la peur du normal, du fort.
Grandir hors de cet enfant pour aimer et vivre, pour s'aimer et se vivre, et rendre aux autres qui nous ont aimé à hauteur de ce qu'ils nous ont apporté.
Pour ceux qui ont voulu partager en toute sincérité avec nous, apporter cette part de liberté qu'eux-mêmes nous ont offert: il ne veulent pas la soumission de l'enfant battu et violé, mais un sentiment sincère et sans contrainte.
On ne peut pas aimer sans accepter d'être aimé.
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Cher Philippe,
RépondreSupprimeret ça, c'est pas de la blague, j'aime te lire. En fait, tu me manques lorsque tu n'écris pas.
Qu'est-ce que c'est ? un effet miroir. L'abandon que l'on trimbale. J'ai pensé à toi en commençant à écrire un papier pour le site de Golias.fr sur l'abandon et le pardon. Abandonné, essayer de ne pas abandonner nos enfants.
Alice Miller pose une question fondamentale : « Comment quelqu'un peut-il s'aimer si, très tôt, on lui a appris qu'il n'est pas digne d'être aimé ? »
Merci beaucoup de ces mots qui me rassurent: ce que j'écris peut donc plaire au moins à une personne...
RépondreSupprimerApprendre à s'aimer, voilà un beau sujet. Je connais des personnes qui n'ont pas vécu ce que j'ai vécu et qui, elles aussi, ont le même problème. Il en faut si peu pour amener un enfant à se mépriser...
Oui il en faut peu en effet.
RépondreSupprimerFilliozat dit que dire régulièrement à un enfant qu'il est méchant ou pas gentil le persuade de cette parole "sacrée" de l'adulte.
C'est juste un mot et dit souvent de manière inadéquate....Certains adultes ne savent vraiment pas tout le mal qu'ils font à leurs enfants.
Effectivement il ne faut avoir vécu ce que nous avons vécu pour être ravagé.
C'est pour cela que d'une certaine manière nous nous en sortons bien, non ??
Affectueusement.
La parole "sacrée" de l'adulte qui sait mieux que l'enfant ce que l'enfant est, et qui le définit avant que l'enfant n'acquiert la maîtrise de la parole et, donc, des idées...
RépondreSupprimerEst-ce que nous nous en sortons si bien ? Il y a aussi le fait d'une sorte de "sélection naturelle" qui s'est faite avec certains d'entre nous qui se sont perdus entretemps (suicides, accidents...) ou qui sont tombés dans la marginalisation (prisons, hôpitaux psychiatriques, autres hôpitaux, addictions). Il faudrait faire une étude à ce sujet pour savoir combien de victimes arrivent à survivre à peu près normalement, voire à bien vivre...