Il faut passer sa vie à se battre. Lorsque la mélancolie vous prend et vous fait oublier la noirceur du passé pour vous présenter la souvenance de moments heureux qui n'ont jamais existés - qui n'étaient bonheur que dans la mesure où les coups ne pleuvaient pas et que le coeur était encore nourri de l'espoir que demain peut-être... il faut se battre pour ne pas retourner en arrière, réprimer ses larmes qu'autrefois on confondait avec des larmes d'amour purifiant la scabrosité d'une existence pourrie. Et pourtant, ces larmes étaient consolatrices, tranquillisantes: pleure mon enfant, jusqu'à ce que le sommeil s'abatte sur toi, t'abatte. Demain tu te réveilleras, qui sait où, qui sait après quelle aventure - peut-être la tête te fera mal, peut-être un peu de nausée et ce goût étrange dans la bouche...
Il faut se battre pour redonner aux sentiments leur cadre véridique, pour passer du songe-creux au creux des songes.
Triste existence que celle-ci, pourtant.
Faire face à la mélancolie, la prendre en pleine figure, sans céder, sans excuses...
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Oui, il faut se l'autoriser même si ce n'est pas facile, les vivre ces moments, pour mieux les laisser s'en aller lorsqu'il sera temps....Un jour, c'est sûr Phillippe.
RépondreSupprimerJe te prends dans mes bras.
Prends soin de Toi.
c'est si vrai...
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